L’Histoire, l’indiscutable entrée en matière

Cette première session se porte sur le thème « Histoire, identité et leadership ». Rencontre et échanges ont rythmé les journées du 16 au 19 mars. La session a été marquée par la présence de Denis Alexandre Lahiniriko, auteur du récent ouvrage sur le MDRM, « Le Mouvement Démocratique de la Rénovation Malgache (1945-1958).

Autre point fort de cette session, la sortie sur le site d’Antsahadinta pour une véritable immersion dans l’histoire. Se pencher sur le lien inextricable entre pouvoir et leadership et ce, dans une perspective historique, voilà une entrée en la matière nécessaire et presque incontournable pour des futurs leaders pour qui le rapport avec l’histoire n’est pas toujours au beau fixe.

Tout au long de ce parcours, le programme propose des apprentissages mais aussi des expériences qui permettent aux participants de se retrouver et de retrouver un certain nombre de repères. A part le renforcement des compétences en leadership, le développement des connaissances fait aussi partie du programme notamment celles liées aux grands défis auxquels fait face le pays ainsi que le monde actuellement.

Des attentes diverses et variées

Du côté des participants, les attentes sont tout aussi diverses que variées. Si pour les uns, la formation les aidera à gagner davantage en assertivité. Pour les autres, elle leur offrira des opportunités pour élargir leur capital social. Tout au long de ce parcours, certains espèrent également renforcer leurs acquis notamment sur la connaissance de la politique et de ses arcanes.

Pour Sariaka Falianja, vice-présidente du Groupement des Entreprises Franches et Partenaires, elle veut passer du management au leadership. Concrètement, « rendre le travail plus humain », « développer la démarche RSE » et « plaider pour la valorisation du secteur privé pourvoyeur d’emplois » sont ses priorités.

Michaël Rakotomalala, quant à lui, veut vulgariser les idées politiques. Actuellement chargé de projet chez Youth and Citizens for Integrity (YCI) avec un fort ancrage dans la société civile, il affiche une ambition claire, se projeter dans une carrière politique. Ses engagements et ses efforts convergent vers le développement de la communauté.

Kiady Randrianjatovo, commandant d’unité basé à Vavatenina, a voulu s’inscrire au YLTP depuis longtemps mais son agenda professionnel ne lui a pas permis. « J’attends à un changement au niveau de ma personne. Mais je souhaiterais aussi apporter du changement au niveau de mon corps professionnel. L’armée a beaucoup de défis à relever » souligne-t-il.